C’est officiellement le printemps. Hourra! Depuis hier, on peut laisser ce satané hiver derrière nous. Bon, je sais qu’il ne faut pas parler trop vite, que mars n’est pas fini et que l’on peut écoper encore de deux ou trois tempêtes d’ici la fin avril, mais n’en reste pas moins que je ne suis pas déçue de l’arrivée du printemps.

L’hiver n’a quand même pas été trop pénible si nous compilons la quantité de neige tombée. Une amie enseignante me disait même que les élèves parlent de journées de tempête perdues tellement ils n’ont pas eu à manquer d’école.

Non, l’hiver n’a pas été dur pour moi sur le pelletage (que je ne ferais pas de toute façon), c’est plus le manque de lumière qui commençait à peser lourd depuis quelques semaines.

Graduellement, au fil des jours, et encore plus depuis le changement d’heure, la lumière rejaillit parmi nous! Sortir du travail et retourner à la maison dans la clarté agit comme un motivateur intense.

On dirait que tout semble plus facile. On reprend vie tranquillement. On dirait que c’est facile de paresser l’hiver. Puisqu’il fait noir tôt, on dirait que l’on pense que l’on ne peut rien entreprendre, car, l’heure du coucher arrive. Question de perspective évidemment!

D’ici quelques semaines, on pourra ranger les manteaux d’hiver, sortir les nombreuses vestes de printemps (tellement plus belles0, boire une bière sur la terrasse, trouver les voisins idiots de gratter leur banc de neige dans la rue pour le faire fondre plus vite, sortir les sandales, les capris et les jupes, mais surtout… on pourra commencer à chialer qu’on a pas d’été!