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Panique chroniquePanique bouscule sa vie, provoque le chaos et observe avec le sourire ce qui en jaillira. Chronique publiée tous les dimanches.

Ce que femme veut…

Par • 27 juillet 2008 à 0:00

Je ne sais pas comment la réflexion se déroule dans la tête des hommes, mais nous, les femmes, réfléchissons beaucoup. Beaucoup trop en fait.  Pas seulement à nous, pas seulement à vous, mais au chevauchement relationnel des deux, là où le « vous » s’intéresse à « nous ».

 

Notre penchant pour l’idéalisation n’est plus une surprise pour personne.  Nous inventons d’incroyables mots doux que nous aimerions entendre de votre voix suave mais que vous ne nous direz jamais.  Débute alors la déception et l’attente d’entendre ce qui se retrouve coincé dans notre tête sans avoir passé par nos oreilles.  Vous penserez alors « Elle n’a qu’à exprimer clairement ce qu’elle veut entendre et je le ferai/dirai » mais dans son idéalisation toute féminine, elle est convaincue que le charme des mots choisis se rompra si elle doit écrire le dialogue amoureux avant qu’il ne se déroule. L’image de sa beauté et de ses qualités intérieures devrait suffire à infuser dans la tête de l’être aimé les mots doux qu’elle attend et entend déjà en boucle depuis des mois dans son crâne.

 

Sincèrement, je n’ai aucune idée pourquoi le sexe fier se livre encore à cette activité contre-productive où les rêves n’entraînent que la déception à court, moyen et long terme.  Ce peut-il que nous aimions davantage nos contes de fée que nos réelles relations?

 

Voici donc le détail du conte de fée. Les femmes rêvent :

– De se faire kidnapper (lovernapper?) pour le week-end. Que l’amoureux ait tout planifié : itinéraire, bagage, réservations. TOUT.

– D’entendre « Tu es très jolie, et je me surprends toujours à te regarder te démaquiller par la porte de la salle de bain que tu laisses entrouverte pour réaliser à quel point tu n’as pas besoin de ce maquillage pour être mignonne.

– De lire un courriel sur l’heure du  midi « Ma peau souffre de ne pas toucher la tienne. »

– De se faire réveiller par des caresses bourrées de tendresse (et de perversion).

– De recevoir des fleurs pour aucune raison.

– Qu’on leur prenne la main en marchant sans que ce soit elle qui fasse le premier geste.

– Que les mains de l’être aimé la déplacent sur le sofa et la repositionne de sorte que sa tête arrive sur ses cuisses à lui et qu’il remplisse sa chevelure de caresses désintéressées devant un bon film ou une simple émission de télévision.

– D’arriver du boulot et de réaliser que non seulement le souper mijote et baigne l’appartement d’arômes appétissants, mais qu’un bain a été coulé pour un petit moment de détente.

– Que les confidences sur l’oreiller débutent par l’homme qui ouvre la discussion par une question.

– Que l’homme ait la galanterie de lui ouvrir la porte, et la perversion d’une petite tape sur les fesses lorsqu’elle passe devant lui.

 

Messieurs : Prenez des notes!

Mesdames : Continuez la liste!

 

Autres récits et anecdotes à chaque dimanche. D’ici là, je vous invite à lire mon blogue : http://panique.wordpress.com/

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7 Réponses »

  1. Wow! Merci de raconter tout ce qu’il y a dans ma tête! Je vais aller faire lire ce texte par mon chum, mais je dois trouver une façon subtile de lui mettre ça devant les yeux pour ne pas que ça perde de son charme ! 🙂

  2. @Amélie: Dis-lui : ESt-ce que je t’ai parlé de la petite nouvelle sur DM? Tiens, voici le lien, va la lire! 🙂

  3. […] Les envies de mots doux des femmes Je ne sais pas comment la réflexion se déroule dans la tête des hommes, mais nous, les femmes, réfléchissons beaucoup. Beaucoup trop en fait.  Pas seulement à nous, pas seulement à vous, mais au chevauchement relationnel des deux, là où le « vous » s’intéresse à « nous »… (suite ici) […]

  4. J’ai parcouru la liste avec ma blonde et je dois avouer bien humblement que je fais déjà quelques trucs dans la liste. Ni trop, ni pas assez. En fait, je ne pense pas qu’il faille non plus innonder sa douce d’attentions. Ça doit demeurer «spécial» et ponctuel, sinon ça perd de son charme.

  5. Pierre-Luc: Tu as peur de l’habituer au bonheur et à la béatitude? 😛

  6. J’abonde dans le sens de Pierre-Luc pour que le tout demeure spécial, puisqu’à la longue ces attentions deviennent des habitudes.
    Dans les relations que j’ai vécues et/ou observées dès qu’on commence ça n’a plus de fin. Ça ne devient plus un plaisir pour les deux mais une obligation à sens unique. « Ben voyons chéri, tu ne t’occupe plus de moi… tu ne m’aimes plus? »
    Je ne dis pas qu’il ne faut pas le faire, mais la vie n’est pas un conte de fée… (à mon grand regret aussi!)
    Quand on s’aime anyway ça vient tout seul, non?

  7. J’espère que cette liste s’applique aussi à l’homme. La galanterie et les finesses, ça se joue dans les deux sens! Et si les femmes ne s’attardaient pas tant aux petits détails et prendre comme un manque d’attention le fait que l’homme ne lui ait par ouvert la porte, le gars serait probablement plus porté à en donner! Mais pourquoi se forcer quand on sait qu’on va se le faire reprocher? Le problème avec la femme n’est pas seulement qu’elle vit dans un conte de fées. C’est qu’elle est une éternelle insatisfaite qui croît que tout lui est dû! Vive la libération de la femme 😛

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