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Chronique l'épicurienNe songez qu’au plaisir… quelle bonne idée! Le plaisir de goûter à travers des chroniques qui n'ont qu'une celle prétention: celle du bonheur à petites bouchées.

Bonne Compagnie

Par • 13 février 2010 à 14:22

La bonne compagnie, c’est lorsque qu’on se rend compte à un instant précis, pendant une seconde exacte, qu’il y a des lustres qu’on n’a pas eu autant de plaisir et que l’on regrette le plus souvent l’isolation et la solitude.

Je suis tombé malade (plus qu’une grosse grippe d’homme et moins que la H1N1) durant une bonne période de temps cet hiver. C’est là que je vous entends dire : « Ah! Voilà pourquoi il n’écrivait plus! ». C’est aussi là que je vous réponds que oui, c’est une des grosses causes,  qu’il y en a plusieurs autres qui concernent profession, passions et relations, mais disons que nous allons nous concentrer sur la maladie !

J’ai dû me couper de mon entourage pendant un certain temps et laisser le temps des fêtes passer avant que je ne puisse revoir la civilisation. Cette semaine, pour souligner tardivement un anniversaire que j’aimerais mieux oublier, des amies à moi m’ont invité dans un restaurant qui m’était jusqu’à maintenant encore inconnu : La salle à manger.

C’est un restaurant tout ce qu’il y a de plus intime et à là fois rassembleur. D’un côté, de petites tables pour 2 à 4 personnes et, un peu plus loin, 2 grandes tables pouvant accueillir plus de 10 personnes. Pour ce qui est du menu : alléchant, délectable et onéreux comme les restaurants de Montréal savent si bien le faire. Je me lance sur une entrée de foie gras poêlée sur poire au vin rouge et pain brioché. Un pur délice ! Pour accompagner le tout, un verre de brouilly comme je les aime.

Mais l’important dans cette soirée a sûrement été la présence de mes deux amies qui tenaient à souligner mes 25 ans. Lorsque j’ai porté le verre de vin à mes lèvres pour peut-être la 4ième fois, je suis retourné, en l’espace d’une seconde, à ma vie d’ermite que j’ai dû cultiver pendant tout ce temps et ô combien je me sentais maintenant libéré. Je ne pouvais être plus heureux qu’à ce moment-là.

Toute cette histoire pour dire quoi ? Vaut mieux profiter de la vie maintenant et à plusieurs. On partage alors tout ce bonheur par des rires, des sourires et des souvenirs.

Francis Lamarche

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