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21 grams (2003)

Par • 1 avril 2007 à 19:41

Une mère de famille mariée à un homme qui lui a donné deux jolies jeunes filles. Un mathématicien, dans un état critique, est aux portes de la mort. Un ex-détenu a trouvé la foi en Jésus-Christ et tente d’élever sa famille dans la religion chrétienne. Qu’est-ce qui unit ces trois histoires séparées ? Un accident de voiture. Jack Jordan (Benicio Del Toro) heurte mortellement le mari et les filles de Cristina Peck (Naomi Watts) qui, voyant qu’ils ne pourront survivre, accepte que l’on prélève le cœur de son défunt mari afin de l’offrir à un patient en attente d’une greffe : Paul Rivers (Sean Penn). Le destin unira ces trois vies changées à jamais.

 

21 grams, du réalisateur Alejandro González Iñárritu, n’est pas un film dans lequel le spectateur assiste passivement à l’action. Au contraire, l’œuvre lui demande une grande attention dans la mesure où la première partie est composée de segments non chronologiques des trois histoires. On passe de Jack Jordan et sa foi chrétienne à Cristina Peck pleurant la mort de son mari, puis on la voit avec sa famille, puis on passe à Paul Rivers en santé, puis malade, puis en santé, etc. C’est complètement déboussolant, voire frustrant. En revanche, le spectateur a l’impression qu’il a compris quelque chose à la fin du film lorsque toutes les histoires convergent et que l’action semble claire et définie.

 

Du côté des acteurs, Benicio Del Toro incarne un ex-détenu tout à fait crédible. Le mélange de foi chrétienne et d’ancienne attitude rebelle qui refait surface de temps à autre est assez particulier. Sean Penn fait aussi un bon travail, même si son personnage est davantage retiré du réel et moins émotif. Le choc entre lui et le personnage de Naomi Watts est remarquable. Les scènes pathétiques — assez nombreuses, d’ailleurs — dans tout le film sont bien rendues par les acteurs. L’interaction est authentique, on y croit… du moins, une fois que l’on a visionné le film au complet.

 

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Une Réponse »

  1. Ça m’arrive pas souvent de brailler comme un veau en écoutant un film, mais la scène où Christina apprend la mort de son mari et ses deux filles m’a fait ouvrir les vannes pendant au moins 15 minutes. Très beau film, mais parfois dur et complexe.

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