DimancheMatin.com | L'ART de bien commencer la semaine...   
ÉditorialPuisqu'il y a des choses qui doivent être dites, aussi bien les dire avec une verve franche et directe. Des sujets chauds, traités vivement sans trop de fioritures.

La vie sans ordinateur

Par • 17 janvier 2010 à 10:03

Depuis une semaine, mon ordinateur est parti en cure de rajeunissement.  Débogage, mémoire virtuelle et réinstallation de l’imprimante (qui était en grève depuis trop longtemps).  Conséquemment, toute la marmaille doit se rabattre sur l’ordinateur familial.  Ce qui limite de beaucoup mon accès à un ordinateur.  Je me suis alors mis à me questionner sur l’utilisation qu’on fait des ordinateurs et d’Internet.

Il y a déjà un certain temps de cela, mon cher ami et collègue Pierre-Luc Gagnon nous faisait une chronique délicieuse sur le sujet que je vous invite à lire ou à relire.  Une chronique qui est toujours d’actualité.  Bref, le sujet est toujours au goût du jour puisque nous utilisons tous l’ordinateur à quelque degré que ce soit.  Pour ma part, je me rendu compte de tout ce que je ne me sers plus depuis l’avènement d’Internet.  Juste écrire une chronique par exemple; Word m’indique mes fautes, Google me fournit des références pour des dictionnaires en ligne, Wiki me fournit des informations sur certains sujets et IMDB (Internet Movie DataBase) me fournit les renseignements sur les films dont je fais la critique.  Adieu les dictionnaires et les encyclopédies papier, adieu les atlas, adieu les ouvrages de référence par écrit.  On trouve tout sur Internet maintenant.  On veut se commander une pizza?  On fouille sur Canada 411.  On relègue les pages jaunes aux oubliettes.  Est-ce qu’Internet nous aide réellement ou nous pousse simplement à être plus paresseux?  Un de mes amis m’a déjà dit qu’il n’utilisait jamais les dictionnaires en ligne puisque c’était trop rapide.  Il prétendait que de chercher dans un dictionnaire papier l’aidait davantage à retenir les mots et les défénitions puisque l’effort avait été plus grand.  Qu’en pensez-vous?

Il en est de même pour la musique.  Plus les générations avancent, moins ils se sentent coupables de télécharger le dernier tube de Justin Bieber ou de Jay-Z.  Et ceux qui avaient déjà des disques compacts chez eux les importent sur leur ordinateur et laissent ainsi leurs CD prendre la poussière.

Nos transactions bancaires se font maintenant en ligne.  On paye nos factures par internet, on reçoit nos payes et nos retours d’impôts par dépôt direct et on vire des fonds virtuellement.  Quand avez-vous fait un chèque pour la dernière fois? (À part pour payer votre loyer)

Même nos communications avec nos proches ont changé.  Certains de mes amis sont d’ailleurs plus facilement rejoignables par MSN que par téléphone.  On se laisse des courriels pour s’inviter à une soirée avant même d’avoir le réflexe de les appeler.  Autres temps, autres moeurs faut-il croire.

Il est évident qu’Internet a modifié nos habitudes sur bien des aspects.  Que ce soit de la façon dont on se renseigne ou de la façon qu’on effectue nos achats, tout a drastiquement changé depuis l’avènement du web.  Que ce soit pour garder contact avec ses amis sur Facebook ou pour s’occuper de nos moutons sur notre ferme virtuelle, on ne se rend pas compte à quel point on peut être devenu accro à la technologie.  Est-ce une bonne chose?  Ça ne nous pousse sûrement pas à bouger davantage ou à faire des efforts pour fouiller dans les livres mais force est d’avouer que c’est foutument pratique!  Bonne semaine à tous les fidèles lecteurs de DimancheMatin, le journal… sans papier!

Par
Lire les 241 articles par

Cet article a été lu 4618 fois au total, 1 fois aujourd'hui

Une Réponse »

  1. On veut se commander une pizza? On fouille sur Canada 411…

    Oublie ça, moi je la commande directement sur le site Internet de PIzza Hut. C’est rapide et tu peux carrément construire ta pizza toi-même avec l’interface.

    Je commande aussi en ligne chez St-Hubert. L’autre jour, le livreur est arrivé 12 minutes après que j’aie appuyé sur le bouton de confirmation. Je n’en revenais pas!

Laisser un Commentaire